Collection Blonde. LEmmerdeur. (2/2)
- Madame, petites queues de lotte avec ses petits navets et son fagot de haricots verts.
Monsieur, gigot dagneau des prés salés du Poitou avec flageolet et son petit fagot.
- Encore gagné, je vais toujours dans des restaurants où je suis sûr de trouver du poisson de première fraîcheur.
- Ici cest le cas, merci pour le gigot cest ma viande préférée, on est fait pour sentendre.
Il semble regarder son assiette avec peu denthousiasme.
- Comme tu y vas, un repas qui te plaît et tu me saute au cou, attention je suis loin dêtre un garçon facile.
- Tu me fais rougir, tu vas me faire regretter davoir accepté ton invitation.
Le repas se termine comme depuis le début, il fait un sans-faute, tous les plats étaient ceux que jaimais.
Nous reprenons la voiture pour me reconduire chez moi.
Il descend, contourne sa voiture et mouvre la portière.
Christian était loin dêtre aussi galant.
- Tu montes boire un verre ?
- Madame, je vous ai dit que jétais loin dêtre un garçon facile, jamais le premier soir.
Mais pour vous et votre beauté, je vais faire une exception.
Seulement pour le verre, il va sans dire.
- Et moi, quand je vous ai fait cette proposition, cest la grosse salope que je suis qui vous la faisait dommage.
Je viens de sortir de la voiture et je mengouffre chez moi le laissant comme deux ronds de flan.
Comme je le fais habituellement, je me mets nue et je mallonge mon plaid sur la figure.
La vie est bizarre, Christian mon mari ma fait cocu avec notre voisine.
Je les ai même surpris baisant en levrette dans notre propre lit ce qui a entraîné notre divorce.
Dans la rue je tombe sur lami de mon mari que jai toujours pris pour un emmerdeur.
Sa dégaine avec ses grosses lunettes à monture noire et ses vêtements de premier de la classe ma toujours fait horreur mais jignore pourquoi jai accepté son invitation à dîner ce soir.
Il me propose un jeu que jaccepte et me compose un repas en phase avec mes goûts.
De retour au bas de chez moi je lui propose de monter boire un dernier verre acceptant davance ce quil risque de marriver.
Il refuse me donnant un motif plus souvent donné par nous les filles.
- Ce soir, non, mais si tu es libre samedi je temmène passer le week-end à Honfleur où je possède une maison familiale avec vue sur la mer.
Je vois tout de suite où il veut en venir, Babette ce soir non bien que si jinsiste il est encore possible de le faire changer davis.
Mais Honfleur, la mer, les maillots de bain à fleur montrant toute mon anatomie étant partisane des maillots deux pièces et vas-y ma cocotte allonge-toi que je te baise.
- Aucun problème, mon collège est fermé et comme nous sommes à quelques jours de la fin des cours nous aurons tout notre temps.
- Jallais te dire 9 heures, mais tu as le droit à un peu de repos après ta semaine de classe avec tes élèves disons 10 heures.
- Je serais prête.
- Tenue légère, ils annoncent du beau temps, tu vas revenir toute bronzée tu auras pris de lavance sur celui de cet été.
Il sapproche pour membrasser, il le fait en me posant un baiser sur le coin de mes lèvres.
Une fois de plus quelle conne au moment où il monte dans sa décapotable jaurais dû légèrement tourner la tête.
Il me semble loin le temps où je le prenais pour un grand emmerdeur.
Il me semble bien présent après quelques secondes à me demander pourquoi il fait si chaud et si noir quand enlevant mon plaid, je maperçois que cest un rêve que jai fait.
Un rêve est toujours lémanation de la vérité et ma main sort de ma chatte du moins mes doigts.
Javais commencé à me masturber.
Il me reste la douche et le jet à fond dirigé vers mon intimité alors que si javais été maligne ce serait la verge de Julien que jaurais dans le vagin à cette heure.
Plaisir fugace, mais plaisir tout de même.
Il est 10 heures, comme la dit mon prétendant je suis en vacances, mes élèves aussi, les cahiers aux feux et les profs au milieu.
Le feu oui, mais au cul quand ma sonnette retentie.
Je passe un peignoir et je vais ouvrir.
- Madame s'est interflora, ce bouquet est pour vous.
- Attendez que je trouve mon porte-monnaie.
- Inutile, le monsieur qui a commandé ma donné un gros billet pour que je sonne à 10 heures précises.
Je suis troublée, transmission de pensée là encore, certes dans mon rêve je parle de 10 heures mais cétait un rêve.
Une centaine de roses rouges et une carte.
Je dépose les fleurs dans lévier me demandant où je vais toutes les mettre.
Je regarde la carte.
« Jespère que tu étais réveillée quand le livreur a sonné.
Samedi, je te propose de temmener à Deauville dans le meilleur hôtel.
Si oui, accroche ton écharpe de la même couleur que ces roses à ton balcon.
Je serais en bas de chez toi à 10 heures samedi. »
Pour qui se prend-il, macheter avec des roses fût une centaine.
Je me recouche bien décider à refuser de me donner à celui qui est toujours pour moi un emmerdeur.
Mon seau à champagne et deux vases font laffaire dès que la faim me tenaille.
Le lendemain on sonne.
Peignoir, merde, il est monté et viens récupérer le fruit de ses dépenses, cent roses ça doit coûter bonbon.
- 10 heures, cest encore moi, deuxième bouquet et deuxième gros billet.
« Je suis déçu, cent roses tous les matins jusquà ce que tu attaches ton écharpe à ton balcon. »
Je tiens quatre jours jusquau vendredi.
À 10 heures, il mouvre la porte de sa voiture, direction Deauville.
Compagnon charmant, il sait quil va me baiser.
Quand je tourne la tête, moi aussi je sais que je vais me laisser baiser.
Mais, il y a un mais, certains détails me semblent bizarres sans pour autant que je puisse dire lesquels.
Juste un sentiment, jai un tarin, petit et mignon mais qui sait renifler et là il renifle.
- Montez mes bagages dans la chambre, nous allons aller manger.
- Jaurais aimé faire un brin de toilette, nous irons manger à 12 heures 30.
- Non, jai faim et moi quand jai faim je suis bonne à rien.
Disant cela je lui caresse la joue lui montrant que je suis prête à lui appartenir.
Le bagagiste nous regarde semblant nous attendre.
- Allez monter ma valise, Julien où allons nous manger, tu dois connaître.
- Nous avons une très bonne table, nous servons à midi mais nous pouvons faire une exception si vous mourrez de faim madame.
- Non, Julien emmène-moi voir les planches nous trouveront un restaurant.
Je veux manger face à la mer.
Jai accepté de venir pour ça.
Nous quittons lhôtel, je viens de me donner du temps avant de passer à la casserole.
- Tu me choisis mon menu, tu es très doué.
Attention, foie gras et poisson jai donné, voyons si tu es toujours très fort,
Salade de magret, foie de veau et vacherin.
La chance est loin de frapper deux fois.
Jaime le foie gras mais les magrets sont à la limite de me faire gerber.
Le foie de veau trop mou, je préfère celui de génisse plus consistant et que dire du vacherin.
La meringue sous mes papilles jai du mal à la sentir.
Bref, le café.
Beurk, du robusta, pour moi, seulement de larabica.
Quand je parle de tarin et de doutes.
La promenade sur les planches mains dans la main semble le rassurer, il semble être anxieux.
Retour à la chambre, défaire ma valise, ranger mes affaires, un bain et là je suis coincée.
- Va te laver, je tattends dans ce grand lit où je vais être à toi.
Cest le moment fatidique, quand il revient, je vois quil est bien monté.
Je suis allongée moi aussi, aussi nue quun ver.
Il sallonge, membrasse et me caresse les seins.
Cest mieux que mon ex qui aimait être plus direct.
Ses doigts descendent et viennent caresser ma chatte blonde.
Jaime les caresses et lui sais le faire.
Il mintroduit des doigts dans la chatte son pouce venant titiller ma rosette avant de la pénétrer.
Je suis prise en double pénétration par sa main.
Ça cest nouveau pour moi.
« Taratata, soldat lève-toi, soldat lève-toi. »
Julien me libère prend son pantalon et récupère son portable.
- Mince, il faut que je réponde sinon, on va nous déranger tout le temps.
Après je vais léteindre.
Il se lève.
- Attends, je passe dans la salle de bains.
Il se déplace mais quelques mots minterpellent.
- Une seconde, je vais te dire.
Le doute revient en moi.
Je me lève, jentends.
- Tes con, jétais à deux doigts de la sauter.
Des blancs quand son interlocuteur parle.
Faire cours, je comprends que je suis une proie que lemmerdeur devait sauter avant de mhumilier.
Il devait aller chercher séclipser et me laisser la facture de lhôtel.
Cest facile, je comprends que Christian mon ex est son interlocuteur et là je tombe de haut.
- Nous avons beaucoup investi avec les roses et les restaurants.
Entre parenthèses, tu aurais pu men dire plus sur ses goûts culinaires.
Tout à lheure, jai choisi des plats quelle a été loin daimer, elle a renvoyé les assiettes après les avoir à peine touchées.
On va quitter, je veux te faire perdre le pari que nous avons fait quelle me résisterait.
Jai compris, je suis lobjet dun pari entre mon salopard dex nayant pas digéré notre divorce.
Je file remettre mes affaires dans ma valise, je mhabile et je quitte lhôtel.
Si pour gagner son pari, il a investi, il va continuer car cest lui qui payera la note.
Voilà, mon pif avait raison, jétais le jouet de ces hommes dont mon ex et mon emmerdeur.
Ils avaient voulu me prendre pour une blonde, mais lon sait quil faut se méfier de nous les blondes.
Je suis rentrée chez moi, jai repris mon travail au collège à la rentrée.
Notre prof dhistoire et de géographie moffre un restaurant.
Pas de jeu de choix, je prends les mets que jaime.
Au dessert, il sagenouille et jaccepte sa bague.
Là, je suis sûr de celui à qui je dis « Oui ».
Plus besoin de mon plaid pour cacher notre plaisir quand il me fait lamour.
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